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UNE COLLECTION SECRÈTE EN SÉRIE LIMITÉE ET SUR DEMANDE • LA RÉSISTANCE S’ORGANISE • COUSU - TEINT - PEINT - À LA MAIN, LA NUIT DANS LE SILENCE DE NOTRE ATELIER-BOUTIQUE • DES SAVOIR-FAIRE MYSTÉRIEUX • EMPREINTES DORÉES À LA MAIN • NOM DE CODE : SHIBORI • DES VÊTEMENTS FAITS DANS L’OMBRE POUR TRIOMPHER LE JOUR • EN SOIE - EN LAINE - EN COTON - ENFIN.
Et aujourd'hui, on vous dévoile les coulisses de la création d'une collection minuit * ! Mais chuuuut, soyez discret, il est déjà tard à l'atelier quand commence la deuxième journée de travail, pour coudre, peindre, teindre, broder nos vêtements précieux...
Nous teignons à l'indigo dans notre cuve, en utilisant la technique traditionnelle japonaise du shibori : les vêtements entièrement cousus sont pliés savamment pour être plongés dans la teinture entièrement ou partiellement selon le design désirés, afin de teindre en laissant des réserves.
Les essais de teinture :
Pour mémoriser si le tissu était mouillé ou sec, le temps d'immersion, la dose de sel (fixateur) et de teinture, chaque échantillon est archivé avec une petite étiquette précise pour obtenir de nouveau l'effet désiré :
Quand on fait le premier essai, il y a beaucoup de spectateurs :-) Il est tard, c'est joyeux et bordélique...comme souvent chez Bleu tango !
Quand les vêtements teints sèchent...
Une fois les rayures horizontales teintes au shibori, je trace au pinceau fin les rayures verticales :
Installation abracadabresque pour peindre les vêtements un à un, au spalter (un pinceau large et plat) !
Pour les caresses de pinceaux bleues, j'utilise la teinture indigo !
Pour les caresses de pinceaux dorées, j'utilise une peinture or à l'eau (pas de plastique !)
Et voici le résultat :
Chaque phrase a été brodée à la main sur les vêtements finis :
Chaque vêtement est plongé dans la cuve indigo, puis brodé !
Les mots choisis, parce que je les aime d'amour ces poèmes :
Jacques prévert, 1946 :
"Je dis tu à tous ceux que j'aime, même si je ne les connais pas"
Antonio Machado, 1973 :
"Caminante, no hay camino. el camino se hace al andar."
(Marcheur, il n'y a pas de chemin... Le chemin se dessine en marchant.)
René Char, 1950 :
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront."
Avec notre super photographe Romain prochain :-) et le merveilleuse Adèle, qui posait déjà pour les foulards à lire !
Rendez-vous sur l'e-shop ou en boutique pour découvrir ces trésors de patience et de fait-main ! C'est ici !
Lou