Diano ne sait plus où donner de la tête, il faut pourtant bien parvenir à quitter ce cauchemar ! Autour de lui : le labyrinthe. Un labyrinthe de mots, ou plutôt de lettres, rien n’a de sens. Les parois verticales s’élèvent, vertigineuses, se fondent dans le brouillard, on ne sait pas où cela finit et le silence lui fait tourner la tête. Que fait-il ici ? Où aller maintenant ? Comment en sortir ? Depuis quand est-il là ? Le temps n’existe plus. Complètement déboussolé, Diano marche de long en large, tente de chercher une issue en vain. Il observe sa prison, son regard s’attarde sur les suites de lettres incohérentes. Un mot, au milieu des lettres. Diano le murmure sans réfléchir, c’est rassurant d’entendre sa propre voix et tout à coup dans un craquement sinistre, le mur le plus proche de lui s’écarte de quelques mètres... le labyrinthe bouge ! Diano voudrait fuir, se cacher, rentrer chez lui mais il est coincé ici, au milieu de nulle part, avec ces murs effrayants qui s’animent sans raison… Mais, est-ce que c’est parce qu’il a parlé ? Le son de sa voix déclencherait un mécanisme…? Je n’ai rien à perdre se dit-il, essayons de nouveau : “il y a quelqu’un ?”. Toujours ce lourd silence, à part le craquement du mur lorsqu’il a bougé Diano n’entend que son coeur qui cogne. Ce n’est pas ça il doit y avoir autre chose, ou peut-être qu’il faut juste attendre ? Il fait quelques pas maladroitement, jetant des regards effrayés à droite et à gauche lorsque son regard accroche un autre mot parmi les lettres éparses, qu’il prononce à voix haute, juste au cas où : NATURE. De nouveau, le mur en face de lui s’écarte avec un grondement presque animal, il semble que le brouillard se dissipe un peu, Diano est affolé mais peut-être que c’est la solution de l’énigme : trouver les mots. Vite, vite, trouver les mots... Diano s’éveille en sursaut, il est en sueur. Un sentiment de malaise lui colle à la peau mais impossible de se souvenir de son rêve, le souvenir s’échappe dès qu’il y pense, envolé.
Diano ne sait plus où donner de la tête, il faut pourtant bien parvenir à quitter ce cauchemar ! Autour de lui : le labyrinthe. Un labyrinthe de mots, ou plutôt de lettres, rien n’a de sens. Les parois verticales s’élèvent, vertigineuses, se fondent dans le brouillard, on ne sait pas où cela finit et le silence lui fait tourner la tête. Que fait-il ici ? Où aller maintenant ? Comment en sortir ? Depuis quand est-il là ? Le temps n’existe plus. Cependant, alors qu’il observe les murs infinis couverts de lettres, il a le sentiment diffus qu’il sait comment se sortir de cette situation… Il scrute les alentours, égrenant les lettres au hasard comme un chapelet lorsqu’il y découvre une suite qui fait sens, il murmure le mot trouvé par hasard HARMONIQUE. Un grondement inquiétant et un nuage de fumée, le mur en face de lui bouge, s’écarte, laissant place à une forme floue qui semble se mouvoir dans sa direction… Une créature effrayante marche vers Diano, ni une ni deux, il se met à courir en sens inverse ! C’est la panique, le prince est...
La chute le réveille en sursaut ! Tout lui revient d’un coup : sa chambre, le palais, il est en sécurité, simplement tombé dans son sommeil. Le soleil n’est pas encore levé. Tout groggy, il décide de ne pas se rendormir, il attendra quand même sous la couette qu’on vienne le réveiller, il garde les yeux grands ouverts dans le noir.
Diano ne sait plus où donner de la tête, il faut pourtant bien parvenir à quitter ce cauchemar ! Autour de lui : le labyrinthe. Un labyrinthe de mots, ou plutôt de lettres, rien n’a de sens. Les parois verticales s’élèvent, vertigineuses, se fondent dans le brouillard, on ne sait pas où cela finit et le silence lui fait tourner la tête. Que fait-il ici ? Où aller maintenant ? Comment en sortir ? Depuis quand est-il là ? Le temps n’existe plus. Martin déboule dans son champ de vision, il est tout échevelé ce qui ne lui ressemble guère : “mon prince, vous devez trouver les mots, le temps nous est compté” assène-t’il en passant d’un pas pressé devant lui, il ne s’arrête pas ! Diano lui emboîte vivement le pas mais au prochain tournant… plus de Martin. Désemparé, il cherche à droite et à gauche où son majordome a bien pu disparaître quand ses yeux accrochent un mot dans la suite de lettres au mur, il le prononce à voix haute pensivement, comme une question à lui-même : MACHINE ? Aussitôt le sol se met à trembler, les murs s’écartent et...
Martin est à son chevet, les sourcils froncés d’inquiétude : “encore un mauvais rêve mon prince ? Vous vous agitiez en tout sens, j’ai préféré vous réveiller”. Diano est hébété, fiévreux, il ne peut que murmurer confusément “Martin vous m’avez dit de trouver les mots”, le majordome le berce et chuchote des paroles rassurantes à son oreille, Diano ferme les yeux.
Au matin, après le petit-déjeuner, Diano trouve les domestiques en train de nettoyer la chambre de fond en comble sous les directives sévères de Martin. “Quand on dort mal, il faut assainir la pièce, ça peut aider !” explique le majordome devant le regard interrogateur de Diano avant de se replonger dans son ouvrage. Les linges ont été retirés et emmenés à la buanderie, le mobilier dépouillé des livres et objets personnels du prince a été déplacé, épousseté, les sols astiqués, les tapis battus à l’extérieur, les nombreux matelas retirés du lit, les domestiques les descendent dans la cour avec les tapis pour qu’ils s’aèrent... quelle effervescence !.
Diano se retrouve bien seul dans cette grande pièce vidée des ses ornements, il déambule entre les meubles chamboulés, s’assoit sur le sommier mis à nu, mais qu’est-ce que c’est que ça ? Légèrement incrustée dans une des lattes, une pièce de scrabble.